Conjuguer les verbes au passé composé ou à l'imparfait selon le sens :
Fyodor Dostoyevsky – Souvenirs de la maison des morts.
Trois jours après mon arrivée, j'
(recevoir) l’ordre d’aller au travail. L’impression qui
(me rester) de ce jour est encore très-nette, bien qu’elle n’ait rien présenté de particulier, si l’on ne prend pas en considération ce que ma position
(avoir) en elle-même d’extraordinaire. Mais c’
(être) les premières sensations : à ce moment encore, je
(regarder) tout avec curiosité. Ces trois premières journées
(être) certainement les plus pénibles de ma réclusion. — « Mes pérégrinations sont finies, me
-je (dire) à chaque instant ; me voici arrivé au bagne, mon port pour de longues années. C’est ici le coin où je dois vivre ; j’y entre le cœur navré et plein de défiance… Qui sait ? Quand il me faudra le quitter, peut-être le regretterai-je sincèrement »,
-je (ajouter), poussé par cette maligne jouissance qui vous excite à fouiller votre plaie, comme pour en savourer les souffrances ; on trouve quelquefois une jouissance aiguë dans la conscience de l’immensité de son propre malheur. La pensée que je pourrais regretter ce séjour m’
(effrayer) moi-même. Déjà alors je
(pressentir) à quel degré incroyable l’homme est un animal d’accoutumance. Mais ce n’
(être) que l’avenir, tandis que le présent qui m’
(entourer)
(être) hostile et terrible. Il me
(sembler) du moins qu’il en
(être) ainsi.
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